Onboarding : 1 cadre sur 2 juge l’expérience médiocre
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Selon une enquête Robert Walters, 49 % des cadres considèrent que le processus d'onboarding de leur entreprise est « décevant » voire « inexistant ». Une étape que les recruteurs ne devraient pas négliger.
Il ne faut pas négliger l'onboarding des cadres si vous souhaitez les fidéliser.
C’est l’un des premiers messages subliminaux qui apparaît dans l’étude Robert Walters « Intégration et rétention des talents : les clés d’un recrutement réussi » publiée le 24 octobre 2024.
Selon le cabinet de recrutement,
- 49 % des cadres considèrent que le processus d’intégration de leur entreprise est « décevant » voire « inexistant ».
- 85 % des entreprises trouvent l’onboarding « suffisant » voire « excellent ».Tel est le paradoxe que montre.
Parmi les autres points marquants de cette enquête Robert Walters :
- 75 % des cadres interrogés considèrent qu’un processus d’intégration ne doit pas dépasser trois mois.
- 61 % des cadres interrogés ont pris l’initiative de quitter une entreprise 18 mois après leur embauche.
« 39 % des cadres envisageraient de rester dans leur entreprise si une contre-offre leur était présentée, notamment si elle implique une augmentation », déclare Aude Boudaud, Directrice associée du cabinet Robert Walters.
Onboarding : perception moyenne de la qualité
- Dans le détail, pour les cadres interrogés, le processus d’intégration dans leur entreprise est :
- « suffisant » à 30 % ;
- « décevant » à 27 % ;
- « inexistant » à 22 %,
- « excellent » à 21 %.
- 41 % des cadres ont décidé de rompre une période d’essai. 20 % d’entre eux déclarent être partis pour une meilleure opportunité professionnelle.
- 61 % des cadres interrogés ont pris l’initiative de quitter une entreprise 18 mois après leur embauche.
- Si la question du niveau de rémunération prédomine dans les décisions de changer de job, 32 % des démissionnaires mettent en avant « des techniques managériales qui ne leur convenaient pas ».
- Néanmoins, 39 % des professionnels envisageraient d’y rester si une contre-offre intéressante leur était proposée.
Intégration : les principales exigences des cadres
Lorsqu’ils intègrent une entreprise, les cadres s’attendent impérativement à :
Recevoir un programme de formation initial d’intégration | 64 % |
Participer à un événement d’intégration après la prise de poste (déjeuner, afterwork, séminaire…) | 54 % |
Être mis en relation avec une personne référente ou un tuteur | 52 % |
75 % des cadres interrogés considèrent qu’un processus d’intégration ne doit pas dépasser trois mois.
Pre-boarding : une pratique peu généralisée
39 % des entreprises organisent des événements de pré-intégration.
Pour écarter les doutes d’un cadre sur l’opportunité d’intégrer une entreprise, la phase de pré-boarding est « essentielle », selon Robert Walters. Elle permet au candidat de nouer des relations au préalable avec sa future équipe.
Cette première approche peut passer par un déjeuner, des échanges téléphoniques réguliers, ou une visite des bureaux.
Méthode étude Robert Walters
• Enquête réalisée auprès de plus de 800 cadres et 90 entreprises en France ;
• Période du 1er semestre 2024
Concepts clés et définitions : #Onboarding ou l’accueil des nouveaux employés