Emploi, SMIC, retraite…les premiers signaux d’Astrid Panosyan-Bouvet dans le gouvernement Barnier

En endossant sa nouvelle fonction de ministre du Travail et de l’Emploi depuis le 21 septembre 2024, comment Astrid Panosyan-Bouvet prend ses marques ?

• Élue députée Renaissance le 19 juin 2022, puis réélue sous l’étiquette Ensemble pour la République le 7 juillet 2024, elle siège au sein de la commission des Affaires étrangères.
• Avant son élection à l’Assemblée nationale, elle a été Chief Resources Officer, membre du directoire du groupe Unibail-Rodamco-Westfield (2015-2022), également membre du conseil de surveillance, membre du comité de développement durable et de conformité du Groupe Air France-KLM (2019-2022).
• L’ex-membre du Parti socialiste Astrid Panosyan-Bouvet avait participé à la création d’En Marche en 2016, conduisant le candidat d’alors Emmanuel Macron à la présidence de l’Elysée.

Les premiers axes de travail d’Astrid Panosyan-Bouvet

• « Je veux incarner un changement de méthode. Personne n’a le monopole des bonnes idées, et la réussite viendra de l’engagement de tous. En bonne Scandinave d’origine que je suis, je reste convaincue que le compromis n’est pas la compromission.
• Je crois en la légitimité des partenaires sociaux. Ils ont des choses à dire sur la réalité du monde du travail, face aux défis qui se posent à nous. Nos liens avec eux se sont parfois distendus ces dernières années. Je m’emploierai à les restaurer et à les consolider », a déclaré Astrid Panosyan-Bouvet lors de la passation de pouvoirs le 23/09/2024 au ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités.

Voici les premiers pistes de travail évoqués à cette occasion.

Emploi

« Cette bataille pour l’emploi n’est pas terminée, notamment pour les jeunes, les seniors et les plus éloignés du monde du travail. Nous devrons ainsi poursuivre les efforts de la réforme de France Travail et de l’accompagnement des bénéficiaires du RSA. »

SMIC

« Le travail, c’est un lieu de construction de l’estime de soi et du lien social. C’est un moyen d’une vie digne et décente. Quelques convictions animeront donc ma feuille de route. D’abord, celle que le travail doit mieux payer. Le Smic peut être un salaire d’entrée dans la vie active, mais ne doit pas être un salaire à vie. Il nous faudra examiner de près la question des bas salaires. »

Réforme des retraites

"Il faut ensuite rendre la dernière réforme des retraites plus soutenable pour tous, et répondre aux anxiétés qu’elle a générées, en particulier chez les femmes (…)Travailler deux ans de plus, dans un pays où les difficultés pour retrouver un emploi s’accroissent après 50 ans, peut sembler anxiogène.

Formation et inclusion

Nous devrons également lever les freins à l’accès au travail et à la mobilité professionnelle. Je pense à l’apprentissage, à la formation professionnelle continue, à la lutte contre toutes les formes de discrimination, et à l’inclusion des personnes en situation de handicap.